La peur de l’échec qui nous empêche de vivre nos rêves.
Et comment rebondir après un échec ?
Voici deux questions que je trouve importantes !
Dans cet article, vous trouverez des :
- Pistes de réflexions,
- Questions à vous poser,
- Suggestions issues de mon propre vécu et de ma formation de coach certifiée par l’état français.
Commençons par un constat au sujet de la peur de l’échec
Echouer, en France, est mal vu. Donc, la plupart des français ont peur de l’échec !
Echouer, c’est être exposé au regard des autres, à leurs critiques et jugements, à ces petites phrases du type : « Je te l’avais bien dit ». Et se confronter à la déception voire à la culpabilité.
Les pays Anglo-saxons ne posent pas le même regard.
- Si vous avez échoué, c’est que vous avez osé.
- Si vous avez échoué, vous ne ferez plus les mêmes erreurs.
- Vous vous êtes « bonifiée » en quelques sortes, vous avez appris de vos erreurs, vous avez grandi, évolué.
- Et cela jouera en votre faveur.
En France, si vous mentionnez un échec dans votre CV, vous aurez des difficultés à obtenir un futur poste.
Aux Etats-Unis : vous aurez plus de chances que les autres d’obtenir le poste.
Alors que dois-je faire : m’exiler aux Etats-Unis ? Non, je plaisante.
Je vous invite tout simplement à porter un autre regard sur l’échec. Et la peur de l’échec
En fait, il existe me semble-t-il, deux grands cas de figure
- Vous ne faites pas, vous n’osez pas, par peur de l’échec.
- Ou vous avez osé et vous avez échoué. Et vous avez maintenant peur de l’échec.
(Le troisième étant : vous avez osé et réussi sans avoir jamais échoué, ni rencontré le moindre pépin, pas la moindre adversité sur votre route. Vous avez connu uniquement des réussites. Bravo ! Vous êtes merveilleuse et dans un cas de figure rare).
Prenons le premier cas de figure.
Vous ne faites pas, vous n’osez pas, par peur de l’échec.
- Vous n’osez pas aborder cette personne qui vous plait parce que vous pensez pouvoir réussir cette relation amoureuse. Car vous avez peur qu’elle vous rejette, ne s’intéresse pas à vous.
- Vous n’osez pas changer de vie professionnelle. Vaincre la peur de l’échec est difficile. En effet, vous connaissez au moins une personne à qui cela est arrivé : elle a changé de métier et cela n’a pas été facile. Forcément, il ne peut que vous arriver la même chose !
- Vous n’osez pas vous lancer dans l’entreprenariat, car vous connaissez des entrepreneurs qui n’ont pas réussi. Et qui ont ensuite été perçus comme des « ratés ». Ce serait trop douloureux pour vous de vivre cela. Vous auriez peur de vous décevoir et de décevoir vos proches.
Dans ces trois exemples : vous n’osez pas faire ce qui vous tient à cœur :
- Par peur du regard des autres.
- A cause de pensées « négatives » (les psys parleraient d’anticipation anxieuse).
- Et vous vous dites à vous-même : ce sera pour la prochaine fois !
ou Parce que vous ne vous sentez pas en vous la capacité à surmonter :
- Une rupture amoureuse,
- Le non d’un recruteur,
- Les embûches sous les pieds des entrepreneurs.
Je tiens à vous rassurer : c’est NORMAL d’avoir peur.
Ne confondez pas « Avoir peur » et « Manquer de courage ». Cela n’a rien à voir.
Alors qu’allez-vous faire ?
- Vivre la frustration de ne pas réaliser votre rêve, votre désir par peur de l’échec ?
- Oser, en prenant des risques calculés ?
C’est à vous de voir.
Je ne me permettrais en aucun cas de vous donner des conseils. D’ailleurs, les coachs ne donnent pas de conseil.
Ayez quand même à l’esprit :
Que se préparer réduit le risque d’échouer.
Par se préparer, j’entends :
- Se former, lire des livres, parler avec des personnes qui ont réussi ce que vous voulez entreprendre.
- Développer la confiance en soi pour pouvoir surmonter la peur de l’échec. Afin que le manque de confiance n’entraine pas la procrastination (le fait de remettre toujours à demain, à plus tard) et que le doute ne vous empêche d’avancer vers ce qui pourrait bien être, au final, un succès, une succession de réussites.
- Apprendre à gérer le stress pour ne pas tomber en état de panique au premier obstacle, lors du premier rendez-vous amoureux, durant l’entretien d’embauche.
- Laisser mûrir votre projet, y réfléchir, voir les «pour » et les « contre ». Vous poser. Réfléchir. Calculer les risques.
Qu’un dictionnaire en ligne définit le verbe échouer ainsi : S’arrêter par lassitude, ou comme poussé par le hasard.
Un autre, en parlant d’une personne ou de ce qu’elle a entrepris ou produit : « se heurter à un obstacle social, moral ou intellectuel et ne pas réussir à le surmonter ».
Sur la base de ces définitions des dictionnaires :
Vous pouvez vous poser quelques questions pour avancer dans votre réflexion
- Quels obstacles puis-je rencontrer ? Les lister tous.
- Quels sont les obstacles que je pourrai facilement surmonter ?
Quels obstacles aurais-je des difficultés à surmonter ? - Si des obstacles successifs se présentent : ma motivation à réaliser ce projet, ce but, ce rêve me permettra-t-elle de faire face au sentiment de lassitude ?
- Qui peut m’aider, être là pour m’épauler, m’écouter, si je me sens lasse ?
- Pour chacun des obstacles que vous aurez identifiés : quel est le moyen de rebondir ?
Sachez aussi que lorsque vous sortez de votre zone de confort et que vous visez l’accomplissement de quelque chose de nouveau, de quelque chose de vraiment significatif, vous pouvez trébucher en chemin. Et c’est OK. C’est NORMAL.
Tous les gens qui ont fait quelque chose de vraiment important à travers tous les âges ont connu l’échec avant de connaitre la réussite, même si nous n’entendons pas parler de leurs échecs, mais plutôt de leurs succès. Alors souvenez-vous de cela !
Je vous livre quelques exemples.
De personnes célèbres qui sont passées outre leur peur de l’échec :
- Walt Disney (qui était pourtant déjà fort connu pour ses films) a essuyé 301 refus de banques différentes pour financer ce qui est devenu le plus grand parc à thème de l’Histoire : Walt Disney World en Floride. Imaginez qu’il ait abandonné à cause de ces refus de la part de gens qui ne croyaient pas en son projet ?
- Thomas Edison a inventé, entre autres choses, la première ampoule électrique et a inauguré les premières centrales électriques. Bien qu’il y ait beaucoup de versions contradictoires à propos du nombre de tentatives qu’il a faites pour inventer l’ampoule électrique, on peut certainement dire qu’il a échoué plusieurs milliers de fois avant de finalement trouver la bonne combinaison de matériaux. Lire ici cet article !
Ils ont eu le courage de continuer.
Tirer des leçons des échecs était leur leitmotiv.
Vivre un échec ? Ils ne vivaient pas leurs échecs comme des échecs mais des expériences à prendre en compte pour faire autrement. Comme une façon d’apprendre. Avancer et réussir. Grandir.
Face à l’échec : Apprendre de leurs erreurs. S’assoir sur son ego pour focaliser sur la réussite qui se produira un jour.
Prendre du recul. Essayer à nouveau mais différemment. Et savoir rebondir. Procéder par rebonds successifs.
Accepter les échecs ? Pas question. Mais progresser, apprendre, s’améliorer : Oui. En se posant ces questions :
- Quelle est la raison de cet échec ?
- Qu’est-ce qui m’a fait échouer encore une fois ?
Pour ne pas répéter les mêmes erreurs. Se servir de leurs erreurs comme un tremplin pour essayer de nouveau, en s’y prenant différemment.
Et que nous disent ces grands hommes qui ont marqué l’histoire ?
« Je n’ai pas échoué, j’ai trouvé 10 000 façons qui ne fonctionnent pas. Je ne me décourage pas car chaque tentative échouée est un pas en avant vers la réussite» (Thomas Edison)
« La plus grande gloire n’est pas de ne jamais tomber, mais de se relever à chaque chute. » (Nelson Mandela)
« Cela semble toujours impossible jusqu’à ce qu’on le fasse. » (Nelson Mandela)
« J’ai appris que le courage n’est pas l’absence de peur, mais la capacité de la vaincre. »(Nelson Mandela)
ET MA PREFEREE :
Prenons maintenant le deuxième cas de figure.
Vous avez osé et vous avez subi un échec. Donc, maintenant, vous avez peut être encore plus peur de l’échec !
Je vous invite à gérer ces « erreurs » et cet «échec » d’une manière plus positive.
Je vous le répète : Quand vous sortez de votre zone de confort et que vous essayez d’accomplir quelque chose de vraiment significatif, vous pouvez trébucher en chemin.
Demandez-vous:
- Qu’est-ce qu’une personne qui m’aime me dirait-elle dans cette situation ?
- Comment, si c’est un(e) ami(e) cher(e) qui traverse cet « échec », lui parlerais-je ? Que lui dirais-je ?
Ensuite parlez-vous comme elle le ferait, et comme vous le feriez. Cela vous empêchera de tomber dans une fosse de désespoir. Et d’échapper à la culpabilité.
Je vous invite également à « Trouver l’avantage ».
Cela permet de cesser d’avoir peur de l’échec.
Demandez-vous:
- Qu’est-ce que je peux apprendre de cela ? Apprenez de vos erreurs !
- Comment je peux rebondir dessus ?
Apprendre de nos erreurs nous permet de ne pas être dans la répétition, va nous permettre de rebondir. De ne pas refaire les mêmes erreurs. Et oser. Oser rebondir.
Cela vous aidera à changer de point de vue et coupera la route de votre critique interne.
Et enfin, je vous invite à « Relativiser l’échec ». Pour cesser d’avoir peur de l’échec.
- Refusez de vous laisser culpabiliser.
- Ayez à l’esprit que les personnes qui vont vous critiquer, se moquer de vous sont pour une très grande partie des gens qui sont jaloux de vous : parce que avez osé. Pas eux. Vous avez osé prendre des risques. Pas eux. Vous avez appris à surmonter la peur. Pas eux.
Alors laissez les à leur vie et reprenez la votre en main. - Prenez le temps de prendre un Second souffle. Reposez-vous. Relaxez-vous. Apprenez le lâcher-prise.
- Acceptez. Car Accepter ses erreurs permet non seulement de ne pas les recommencer mais évite également de les vivre comme un traumatisme. Vous acceptez et vous passer à la suite.
- Et ensuite : recommencez doucement à focaliser votre esprit sur des réussites à venir.
Peut-être qu’à ce stade, vous êtes entrain de vous demander ..
Mais d’où elle sort ces beaux discours ?
Des livres de développement personnel ? De sa formation de coach ? De son chapeau ?
NON ! De ma vie.
Je vous explique :
A 26 ans, j’ai créé une entreprise. J’ai beaucoup travaillé, employé des personnes. Et commis beaucoup d’erreurs. Sans en tirer des leçons. Je recommençais les mêmes erreurs.
Pas de coach.
Un expert comptable incompétent.
Un burn-out.
Une liquidation judiciaire après 11 ans. Une faillite grandiose.
Huit salariés licenciés, et moi j’ai tout perdu : 11 années de ma vie passées à travailler jour et nuit, mes biens immobiliers, mon train de vie de chef d’entreprise.
Je me suis retrouvée seule, avec une enfant âgée de 2 ans, à vivre avec le RMI (devenu depuis le RSA). Sans carte de crédit. Sans chéquier.
Alors en matière d’échecs, d’énormes échecs, d’échec phénoménal, d’échec cuisant, je m’y connais personnellement.
Et en matière de « Comment surmonter un échec », la vie m’a rendue experte.
Ma formation en coaching également.
Je ne me suis pas suicidée contrairement à certains chefs d’entreprise confrontés à cette situation. Pas question que ma fille se retrouve orpheline.
J’ai fait, non pas une déprime, mais une dépression sévère.
Et personne autour de moi pour m’aider à ne pas tomber vers une faible estime de soi et la tendance à la dévalorisation de moi-même.
Personne pour me faire des compliments : tu as osé, tu vas t’en remettre, regarde, tu vas mieux petit à petit.
Un long travail de deuil. Pour savoir admettre mon échec et faire le bilan de mes erreurs.
Puis est venue l’acceptation. A petits pas. Petit à petit. Chaque jour un peu plus de résilience.
Jusqu’au jour où j’ai réussi à penser que cette expérience terrible resterait peut-être un traumatisme, mais n’allait pas m’empêcher de songer à de futures victoires.
Je dirai plus encore : Ma confiance en moi, celle qui m’a permis d’oser créer une entreprise et celle que j’ai retrouvée après cette faillite, je ne la dois à personne. Personne ne m’a aidée à la construire.
Alors, comment ai-je remonté la pente ?
- Je me suis reposée, posée durant un an.
- Un an avant de réussir à penser que je pouvais retrouver la réussite dans la vie.pour redevenir confiante. Retrouver un semblant d’optimisme.
- Un an avant de me relancer dans la vie active, de construire une nouvelle vie.
- Puis j’ai rebondi.
- Je n’ai pas créé une nouvelle entreprise, à l’époque, ce n’était pas permis.
- Je suis redevenue salariée.
Et près de 20 ans après j’ai créé une nouvelle entreprise.
Voilà donc d’où viennent ces suggestions et pistes de réflexion, pistes de questionnement que je vous donne plus haut.
Et faites-vous confiance !
Osez ou n’osez pas. Faites, ou ne faites pas.
Vivez vos rêves ou enterrez-les.
Faites comme « vous le sentez ».
Mais quel que soit votre choix, surtout : ne portez pas de jugement sur vous.
C’est inutile. Cela ne sert qu’à vous faire du mal. L’important est que VOUS soyez à l’aise avec vos choix.
Si, par contre, vous avez envie de rebondir après un « échec », d’aller à nouveau de l’avant , que vous avez envie de retrouver confiance en vous, que vous vous sentez capable de rebondir,
Ou si vous voulez oser vivre vos rêves, surmonter vos peurs, trouver confiance en vous pour aller enfin de l’avant.
Que pour ce faire, vous ressentez le besoin d’être accompagnée par une coach (qui ne fera pas les choses à votre place mais vous encouragera à faire, après vous avoir aidée à vous construire un plan d’actions conforme à vos moyens, besoins, valeurs morales, éthique personnelle), je vous propose un rendez-vous gratuit (valeur 40 euros, non facturés) de 30 minutes. Afin de voir si nous avons envie de travailler ensemble. Rendez-vous ici. A vous de voir !
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