Le burn-out ! Comment savoir si je fais un burn-out ? Comment diagnostiquer le burn-out ? Quels sont les signes du burn-out ? Comment reconnaitre le burn-out ? Quels sont les symptômes du burn-out ? Comment repérer les symptômes du burn out ? Comment détecter les symptômes du burn-out ? Quels sont les signes précurseurs du burn-out ? Comment apparaît le burn-out ?
Comment se développe le burn-out ? Quelles sont les causes du burn-out ?
Voici les questions de plus en plus posées par les internautes.
Et auxquelles je vais répondre dans cet article.
Pour quelles raisons ?
Parce que :
- Le burn-out est de plus en plus fréquent.
- Qu’avoir vu une personne souffrir d’un burn-out peut faire peur.
- Le burn-out est un état désastreux, un état progressif qui s’installe insidieusement et dont les dégâts sur la vie sont calamiteux.
- Ce fléau tue.
Et également …
Parce que les articles fleurissent désormais en nombre sur :
- Le syndrome d’épuisement professionnel,
- Les risques psychosociaux (Rps),
- Le stress au travail,
- L’usure psychologique liée aux conditions de travail,
- Le harcèlement,
- Le sentiment d’épuisement, l’épuisement mental, liés à la surcharge de travail, au travail excessif, La charge de travail grandissante, l’Intensification du travail, le surmenage au travail,
- La souffrance au travail, le mal-être, l’épuisement physique, l’épuisement émotionnel en milieu professionnel reliés au fait qu’il n’est plus possible de supporter la pression d’un travail épuisant dans un environnement de travail « pas au top »
- Les problèmes d’organisation du travail,
- La perte de sens de son travail.
Il également de plus en plus question :
- Du cynisme de certains employeurs ou managers.
- D’un manque d’empathie face aux personnes qui présentent les premiers signes de l’épuisement.
- Du fait de ne pas pouvoir se faire aider par des collègues, qui pour la plupart vivent dans les mêmes conditions de stress professionnel.
- De surmenage physique et surmenage psychique.
Nombreux sont les médecins généralistes (la médecine générale est en première ligne), les psychologues du travail, les médecins du travail, les responsables de la qualité de vie au travail qui cherchent à alerter.
Sans trop être entendus d’ailleurs…
Commencent à émerger également les vraies vérités.
NON aux idées reçues !
- Les personnes qui vivent un burn-out n’ont pas forcément eu, préalablement, des troubles psychiques, une fragilité particulière,
- Elles ne souffraient pas de mal-être dans tous les domaines de leur vie, n’ont pas forcément d’antécédent de « dépressif », ne sont pas des dépressifs, ne souffraient pas d’irritabilité avant le burn-out,
- Ces personnes ne sont pas forcément dépourvues de soutien social, ne vivent pas dans l’isolement personnel, ne sont pas forcément confrontés à des problèmes familiaux, n’ont pas une vie personnelle ratée, ne souffraient pas, avant, de stress chronique.
- Celles et ceux qui en souffrent ne sont pas des adeptes d’arrêts de travail, bien au contraire.
- Et définitivement NON : les personnes qui font un burn-out ne sont pas folles, n’ont pas passé leur vie chez un psychiatre, et n’exagèrent pas les faits. Bien au contraire !
- Le Burn-out n’est pas une simple fatigue, une fatigue passagère.
- Et OUI, le burn-out a bien une origine professionnelle. Il est bien lié au travail.
Oui à certaines vraies causes !
Au travail, s’accumulent :
- La charge de Travail (voire une Importante charge de travail),
- La pression psychologique,
- Des facteurs de stress,
- Des exigences excessives,
- Une fatigue physique suivie d’une fatigue psychologique,
- Une fatigue émotionnelle, une souffrance psychique,
- Un sentiment d’échec grandissant auquel succède un épuisement total,
- Et une Véritable souffrance.
Le problème concernant le burn-out est que lorsqu’on effectue des recherches à son sujet, on voit une absence de définition consensuelle, et qu’on trouve plusieurs dizaines de définitions.
Définitions.
- La définition française est énoncée sous l’appellation « épuisement professionnel ».
- L’anglais le définira par burn-out , burn = brûlé ; out = complètement.
- Au Japon, on utilise la terminologie pour définir cet épuisement professionnel « Karoshi », qui désigne la mort par surmenage professionnel. C’est une forme d’épuisement ultime qui conduit à la mort bien souvent par défaillance cardiaque.
L’un des premiers à avoir mis en évidence le concept de burn-out est Herbert Freudenberger
(Psychologue et psychothérapeute américain) en 1974.
Selon lui, les personnes les plus à risques sont forcément impliquées dans leur travail comme si elles étaient investies d’une mission. Il y a, selon Freudenberger, comme facteur favorisant le burn-out, la composante « d’une pression d’accomplir » et réussir, et c’est dans ce contexte là que le chef d’entreprise apparaît comme une population à risque.
Alors, basons-nous sur Freudenberger, le pionnier, puisqu’on ne va pas étudier ici les dizaines de définitions du burn-out.
Freudenberger décrit en 1986, 12 phases particulières qui caractérisent le burn-out.
Les 6 premières phases.
- La 1ère phase de l’épuisement professionnel est « la compulsion de se révéler » ou la détermination obsessive de réussir, solitude et attentes excessives de soi.
- La 2ème phase de l’épuisement professionnel sera « l’intensité » : pas de délégation, volonté de garder le contrôle etc. L’individu ne veut pas ou ne peut pas partager la responsabilité de ce qu’il fait.
- La 3ème phase de l’épuisement professionnel : « déprivation subtile » c’est à dire le déclin de l’attention portée aux besoins personnels.
- La 4ème phase de l’épuisement professionnel se manifeste par le rejet des conflits et des besoins. L’individu prend conscience de l’émergence de conflits internes, sentiments et comportements qui sont mal synchronisés.
- La 5ème phase de l’épuisement professionnel est « la déformation des valeurs ». L’essentiel et le non-essentiel ne sont plus distingués.
- La 6ème phase de l’épuisement professionnel est « l’augmentation du déni » et notamment des perceptions traumatisantes de la réalité.
Les phases d’aggravation.
- La 7ème phase de l’épuisement professionnel est une phase de « désengagement de l’individu » par rapport à son environnement. Il ne veut plus ou il n’est plus en capacité d’être en contact avec les autres.
- À la 8ème phase de l’épuisement professionnel, les comportements sont notablement modifiés. Des actions « négatives » sont envisagées envers l’individu et les autres.
- À la 9ème phase de l’épuisement professionnel, intervient la « dépersonnalisation ou altération de la conscience », sentiment de déréalisation et de méconnaissance de soi-même.
- Le 10ème stade de l’épuisement professionnel est le stade du « vide ». C’est un sentiment d’inutilité et un épuisement. Peuvent apparaître à ce moment là des conduites à risque de type alcool, drogue, médicaments, suralimentation, baisse d’alimentation….
- La 11ème phase de l’épuisement professionnel se marque par la dépression. Il n’y a plus de motivation pour rien, parfois, à ce stade-là des tendances suicidaires peuvent apparaître.
- Enfin, au dernier stade de l’épuisement professionnel, le 12ème, il y a épuisement total ou mise en danger de la survie physique de l’être, une détérioration du système immunitaire ainsi que d’autres systèmes physiologiques se détériorent.
La réaction commune (à un certain nombre des premières phases) constatée, sera un surinvestissement à la tâche qui mènera à « l’échec, l’usure et enfin l’épuisement », il définira alors le burn-out.
Ce qui revient à mon leitmotiv.
Pour répondre à la question : Comment se prémunir du risque de burn-out ?
Voici quelques réponses.
- Ne pas surinvestir ni sa tâche ni sa fonction.
Délimiter clairement quelle est votre fonction professionnelle. - Renoncer à vouloir plaire aux autres au détriment de sa propre santé.
- Oublier définitivement le perfectionnisme.
- Apprendre à dire non sans se mettre en danger professionnellement (cela s’apprend, avec un bon thérapeute ou un bon coach).
- Identifier VOS facteurs de stress (tout le monde n’a pas les mêmes) simplement en observant quels sont les éléments qui déclenchent une montée de stress (en langage de coach : vos stresseurs : le bruit de l’Open Space ? Certaines voix ? Les portes qui claquent ? Les réunions de dernière minute ?
- Et trouvez les moyens d’y réagir immédiatement, afin que le stress ne monte pas davantage.
Et d’autres encore.
- Cherchez ce qui vous convient, les méthodes pullulent qui peuvent être utilisées pour se préparer avant d’aller au travail, en rentrant au travail, et même sur le lieu de travail : les techniques de respiration et notamment les exercices de cohérence cardiaque, aller écouter une musique apaisante ou simplement que vous aimez en allant aux toilettes, éviter les ragots autour de la machine à café, bouger doucement votre corps, la Relaxation… etc.
- Prendre du temps pour soi.
- Prendre le temps de se ressourcer, d’être avec ceux qu’on aime, de faire ce qu’on aime, de s’accorder du temps, le temps de se faire plaisir, le temps de vivre en dehors du travail pour tenir le coup en cas de pression.
- Vous dire que votre vie professionnelle n’est pas toute votre vie.
- Identifier si vous commencez à vous sentir dépassé-e-. Et en parler avec des personnes qui vous aiment et vous soutiendront. Ne pas rester seule.
- Faire attention à l’apparition d’insomnie, aux signes de lassitude. Là aussi : en parler.
Avant que les dernières phases apparaissent…
On peut parler de prévention dont le but est donc de prévenir toute survenue d’événements, de retarder, d’anticiper toute problématique qui pourrait à terme conduire à l’épuisement.
Cette prévention peut s’articuler autour de la régulation du stress, de l’identification de facteurs qui favorisent un avancement vers la chronicité du stress. Pour ce faire, une coach qui a traversé elle-même un burn-out et qui s’en est sortie, peut vous aider.
Il est utile aussi de renouer et entretenir un réseau social soutenant, aidant, bienveillant. Afin de sortir de la spirale infernale
Sur internet, il est possible d’avoir accès à l’échelle de Maslach qui vous permettra d’évaluer votre niveau d’épuisement professionnel.
Si vous êtes en burn-out : Avant toute chose : Consultez un médecin.
Ensuite, un coach peut vous aider à recréer un projet de vie professionnel épanouissant.
Voici un programme sérieux pour vaincre son anxiété. A vous de voir si vous voulez vous renseigner.
Et celui-là pour apprivoiser votre stress et booster votre confiance en vous. Cela n’engage à rien de s’informer. C’est vous qui décidez !
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